Cuba siempre…
J’arrive de nuit sur la havane, le taxi, les voitures aperçus dans l’obscurité au détour de ces rues étroites du quartier de la vieja, me transporte, c’est sur je suis ailleurs. mais pas seulement dans l’espace, dans le temps…
Des épisodes de Mad men me reviennent j’ai l’impression de changer d’époque, mais ici la ville est cassé, mélange de façade de poussière, de musique, de lumière, reste les vestiges d’une architecture coloniale aux couleurs débridés.
On sent l’histoire, et une certaine survie face à un fonctionnement idéaliste qui à laissé sa place à une économie à 2 vitesses, ceux qui s’en sortent surfant sur le tourisme et les autres. En belles américaines en calèche ou juste à pied on ne peut qu’être aspirer pas le charme de la havane, des douces terrasses de la Vieja au flânerie sur le malecon…
…Et puis le soir tombe et les couleurs se mélangent l’orange de la chaleur, le vert d’eau de la mer et le bleu du ciel….
J’aime cette couleur, le vert d’eau, est ce un vert dilué ou un bleu mélangé ? Ici elle semble partout sur les murs délavés au coin des ruelles, perchés dans les arbres ou au fond des cours, les lumières des caraïbes surement…
Une destination un peu à part, une atmosphère comme un décalage entre difficulté et joie de vivre, le passé et le présent. La chaleur douce des caraïbes n’a d’égale que la gentillesse du peuple cubain qui aime sourire.
Merci Cuba, ne change pas trop…